Corolles en avalanche

berndt a écrit:

De tes lèvres offertes, je goutte le miel
Et de ta bouche splendide, je bois le fiel.
Ta tendresse s’emballe, se cabre, m’appelle.

Au fort d’un frisson de désir, j’envie de frôler,
De toucher cette peau ambrée, de la contempler
Dans sa plus franche et glorieuse nudité.

A l’effleurement de ma main en larges ondes,
La fragilité de ta robe roule, fronde,
Enfin, comme un pétale de rose, tombe

Entraînant au fond du vertige sa revanche,
Comme au galop d’une brusque avalanche,
Sans souci de pudeur, d’autres corolles blanches.

Et mes doigts courent, fusent sur des lignes pures
De ta sculpture harmonieuse et mûre
Et s’émerveillent des rondeurs de ta nature,

De la fière noblesse de tes seins nacrés,
De la splendeur de ton ventre lisse et doré
Où ma main experte joue et coure à son gré.

Sophie a écrit:

Il est à souhaiter que cette avalanche ne soit pas meurtrière... Des corolles si appétissantes pourraient provoquer un étouffement à trop les étreindre...Enfin, un risque à prendre pour leur épanouissement... non ?

:bisou:

tomine a écrit:un amoureux des mots et de la femme :beausapin: