Chroniques d'antan.
2 participants
Page 1 sur 1
Chroniques d'antan.
CHRONIQUES D'ANTAN.
Ces bruits familiers que je n’entends plus,
Aujourd’hui, je veux honorer ces musiques,
Bruits obscures oubliés, forts ou drolatiques,
Polyphonie populaire, choeur de rue.
C’est le miaulement d'une poulie rouillée,
C'est la seille remontant du fond du puits,
C’est le chant du ramoneur barbouillé de suie,
C'est le pas clair des attelages ferrés sur le pavé,
C’est le chant du coq, dès l’aurore, tôt éveillé,
C'est le voisin, dans la cour coupant le petit bois,
C’est le chien du berger qui donne de la voix,
C'est le trot alerte de l'âne du laitier.
C’est battage du marteau du cordonnier,
C'est la rotative dans l'échoppe obscure.
C’est le chant de la bouquetière à la voiture,
Vantant ses lilas et oeillets, son muguet nouveau.
C’est venant de l'école la bande égayée
Qui, comme l'envolée d’intrépides moineaux,
Glissaient sur l’eau gelée au long des caniveaux,
Les mains bleues, zébrées , dans les poches enfilées.
C’est à tout-venant, de l’aube au crépuscule,
La cloche qui égrène ses carillons chantants.
C'est l'appel du matou noir hirsute et négligent,
Qui, sur le haut du mur, joue au funambule.
Ces bruits familiers que je n’entends plus,
Aujourd’hui, je veux honorer ces musiques,
Bruits obscures oubliés, forts ou drolatiques,
Polyphonie populaire, choeur de rue.
C’est le miaulement d'une poulie rouillée,
C'est la seille remontant du fond du puits,
C’est le chant du ramoneur barbouillé de suie,
C'est le pas clair des attelages ferrés sur le pavé,
C’est le chant du coq, dès l’aurore, tôt éveillé,
C'est le voisin, dans la cour coupant le petit bois,
C’est le chien du berger qui donne de la voix,
C'est le trot alerte de l'âne du laitier.
C’est battage du marteau du cordonnier,
C'est la rotative dans l'échoppe obscure.
C’est le chant de la bouquetière à la voiture,
Vantant ses lilas et oeillets, son muguet nouveau.
C’est venant de l'école la bande égayée
Qui, comme l'envolée d’intrépides moineaux,
Glissaient sur l’eau gelée au long des caniveaux,
Les mains bleues, zébrées , dans les poches enfilées.
C’est à tout-venant, de l’aube au crépuscule,
La cloche qui égrène ses carillons chantants.
C'est l'appel du matou noir hirsute et négligent,
Qui, sur le haut du mur, joue au funambule.
berndt- Plume de canari
- Messages : 183
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 80
Localisation : gironde
Re: Chroniques d'antan.
En lisant ce beau poème j'entendais tous ces petits bruits familiers d'une autre époque, qui apportaient tant de vie et qui ont malheureusement disparu aujourd'hui, laissant place au vacarme du progrès.
Tes mots sont nostalgiques et très beaux.
Amitiés.
:papillon:
Tes mots sont nostalgiques et très beaux.
Amitiés.
:papillon:
Invité- Invité
Re: Chroniques d'antan.
Katya a écrit:En lisant ce beau poème j'entendais tous ces petits bruits familiers d'une autre époque, qui apportaient tant de vie et qui ont malheureusement disparu aujourd'hui, laissant place au vacarme du progrès.
Tes mots sont nostalgiques et très beaux.
Amitiés.
:papillon:
Il en existe encore quelques-uns de ces petts village qui n'ont pas été investis par des sois-disant amoureux de la nature et qui ne les font pas vivre.
Amitié.
berndt- Plume de canari
- Messages : 183
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 80
Localisation : gironde
Re: Chroniques d'antan.
Je préfère ces bruits à ceux des embouteillages, des klaxons des voitures, de la circulation urbaine trop intense, du niveau sonore trop élevé des auto-radios etc
J'ai beaucoup aimé ces bruits qui resteront ancrés dans notre mémoire. Ils évoquent une campagne que j'aime tant !
Merci Bernard
Bisous
J'ai beaucoup aimé ces bruits qui resteront ancrés dans notre mémoire. Ils évoquent une campagne que j'aime tant !
Merci Bernard
Bisous
Etoile Filante- Admi
- Messages : 136
Date d'inscription : 26/05/2010
Localisation : Seine-et-Marne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum